A lire sur le Figaro et parue le 22 août 2014...
Je la trouve pertinente et un peu plus dynamique que d'habitude, lisez aussi les commentaires.... Je suis tout à fait d'accord avec lui, mais quand le gouvernement va-t-il s'interesser aux français qui travaillent ?
Avant de créer les emplois de demain, sauvons d'abord ceux d'aujourd'hui !
Jean-François Roubaud, président de la CGPME, répond à François Hollande, qui a rappelé aux entreprises qu'elles devaient assumer leur part dans le pacte de responsabilité.
Extraits choisis :
- "Lorsqu'on parle simplification administrative mais que la réglementation est chaque jour plus étouffante, le chef d'entreprise se contente de hausser les épaules. Embaucher de manière anonyme ou décréter le travail pénible ne fait-il pas partie des dernières trouvailles ?"
-" Lorsqu'il entend glorifier les PME alors que les marchés publics continuent de revenir prioritairement aux grandes entreprises et que l'essentiel des allégements fiscaux annoncés profitera à ces mêmes grandes entreprises, alors que lui sera sacrifié par son banquier à la première difficulté, son scepticisme menace de devenir colère."
- "Le premier sujet de mécontentement des chefs d'entreprise est le changement incessant des règles fiscales, sociales ou environnementales. Comment calculer un business plan lorsqu'il est impossible de connaître l'évolution des charges sur les salaires, le taux de TVA dans trois ans ou qu'un nouveau texte peut vous contraindre à des centaines de milliers d'euros de dépenses pour respecter une nouvelle norme?"
- "... si nous sommes prêts à relever le gant pour développer l'apprentissage, cela passera par l'abandon des mesures récentes qui ont abouti à faire chuter comme jamais le nombre d'apprentis.
-"De même, un chef de PME devrait pouvoir, quelle que soit son activité, bénéficier du contrat de projet qui existe uniquement dans certaines professions. Et qu'on ne vienne pas me dire que je cherche à précariser le salariat. Une assistante parlementaire est embauchée en CDI… à durée déterminée puisqu'il s'achève à la fin du mandat du parlementaire, et nul n'y trouve à redire, me semble-t-il! Non content d'avoir plus d'obligations en matière d'apprentissage, d'accessibilité ou de droit du travail, un employeur sur ses propres deniers aurait-il moins de droits qu'un employeur sur fonds publics? Peut-on pointer du doigt certaines professions réglementées, qualifiées de rentières, sans évoquer de près ou de loin les écarts entre le secteur privé et la fonction publique ?'
- " Quant à imaginer une «distribution de dividendes», il serait temps que la classe politique, François Hollande en tête, cesse de ne raisonner que par rapport aux grandes entreprises et au Medef."
- "De même, je dis au président de la République qu'attendre son salut d'une négociation avec les syndicats sur les seuils sociaux est un pari loin d'être gagné d'avance si ce qu'il appelle «une meilleure représentation des salariés dans les PME» consiste à imposer une présence syndicale dans les petites entreprises où employeur et salariés n'ont nul besoin de syndicats pour se parler. L'exemple récent du conflit à la SNCM n'est pas de nature à nous rassurer…"
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et vous, qu'en pensez-vous ?