Bonjour Dominique Taste, parlez-nous de votre métier !
J’ai créé, il y a un an, TasteTelling, dont le nom est une contraction ou mot valise de mon nom de famille Taste et de storytelling. J’y propose mes services de storytelleuse pour relever les défis de communication interne et externe auxquels les entreprises doivent faire face aujourd’hui. Le développement rapide des réseaux sociaux et des nouvelles technologies a provoqué un changement complet dans notre perception des entreprises, des marques. Dans ce contexte de surinformation, je mets en place un storytelling attachant, personnalisé et contrôlé pour fédérer vos salariés, vos adhérents, vos clients ou vos candidats et les engager à vous « aimer », « partager », et à vous acheter.
En quoi consiste, par exemple, une journée type?
Il n’y a pas vraiment de journée type, mais des phases de travail type : prise de brief chez le client, recueil d’informations, réflexion, création de l’histoire, recherche des médias adaptés, rédaction de la proposition, réunion d’échanges, création, aller-retour avec le client, réalisation.
Parallèlement à ce travail orienté client, une part de mon temps est attribué aux relations commerciales, mais surtout à la veille, à la rédaction de mon blog et à la formation régulière aux nouvelles technologies. C’est un métier où il est très important d’être à l’affut des nouvelles tendances tout en connaissant bien les basiques de la construction d’un récit pérenne.
Pouvez-vous me citer des exemples de médias utilisés ?
Le storytelling nécessite le plus souvent de se déployer sur différents supports : images, vidéos, médias sociaux, webséries, print, support sonore voire jeux. Tout est possible à condition que ce soit en cohérence avec le propos et la cible visée.
Qu’est-ce qui vous motive dans votre métier ?
C’est un nouveau métier passionnant qui réunit heureusement les compétences de mes métiers précédents : documentaliste, conceptrice-rédactrice, consultante stratégie et scénariste et qui me permet de travailler dans des univers très variés.
Ce qui me motive le plus c’est l’échange, échange avec le client bien sûr, avec les collaborateurs en création et les partenaires technologiques. C’est souvent un processus de co-création qui s’établit ainsi et qui est très stimulant.
Parlez-nous du plaisir que vous avez à réaliser ce métier…
Chaque fois, pour moi, c’est un plaisir de partir à la découverte d’une nouvelle entreprise et d’y trouver des pépites insoupçonnées qui pourront servir de ressort à une narration originale.
Mon plaisir au quotidien vient du privilège de pouvoir exercer un métier que j’aime, de pouvoir faire correspondre mes centres d’intérêt avec mon activité professionnelle.
Mais surtout c’est un métier où l’interaction est un ressort important de la communication. C’est vraiment satisfaisant de voir monter l’audience d’une marque, le nombre de candidatures ou le nombre de retours d’une opération promotionnelle. Cela veut dire que notre récit rencontre son public et l’émeut.
Le plaisir au travail vient de son contenu, des relations humaines, mais aussi du challenge à trouver le bon fil à dérouler.
Y a-t-il des contextes propices au développement de storytelling dans le cadre des RH notamment ?
Le storytelling permet de valoriser les ressources humaines à de nombreux niveaux de l’entreprise, à différentes étapes de la vie de l’entreprise comme par exemple les anniversaires.
Dans les cas de fusion-acquisition d’entreprise, il permet de trouver les points communs des 2 récits d’entreprise et de créer une nouvelle histoire commune où chaque partie peut retrouver quelques-uns de ses repères. Dans ceux de fermeture, un livre peut aussi être co-écrit pour recueillir les témoignages et continuer à faire vivre l’entreprise autrement.
S’il existe un réseau social interne, il permet de construire un récit commun à tous et dont les salariés seront les ambassadeurs à l’extérieur. Pour la marque employeur, il permet de générer de l’intérêt auprès des candidats, y compris auprès de cibles spécifiques.
Dans un cas où des accords parité homme-femme ont été signés, ils permettent de mettre en œuvre un storytelling qui attire hommes ou femmes vers une activité où ils sont peu représenté(e)s. De même, pour un service qui veut mettre l’accent sur la diversité ou les handicaps.
Quels sont vos clients ?
Selon la problématique et la taille de l’entreprise, il s’agira du créateur de l’entreprise, du responsable des ressources humaines, du directeur marketing ou du chef produit.
Les secteurs d’activité vont des métiers du patrimoine, du luxe, de la gourmandise aux laboratoires pharmaceutiques en passant par des start-ups très pointues.
Que leur apportez-vous ?
J’apporte aux entreprises des solutions pour créer une « histoire » authentique, originale et innovante, qui se construit dans l’écoute et peut se mettre en place rapidement, étape par étape, dans le respect de la législation et selon les chartes de confidentialité.
Par ailleurs, ayant vécu et travaillé dans plusieurs pays, j’ai une approche multiculturelle qui se révèle de plus en plus importante pour les entreprises qui gèrent des salariés de tous horizons ou dont l’activité est tournée vers l’export.
Pouvez-vous m’en dire plus sur l’approche multiculturelle ?
Quand je suis dans un pays, je préfère autant que possible parler la langue. Elle me sert non seulement à communiquer mais surtout à mieux comprendre la culture. C’est ainsi que je suis trilingue (anglais, allemand, japonais) sans oublier le français. J’ai eu la chance de vivre, d’étudier et de travailler dans plusieurs pays (États-Unis, Allemagne, Japon) et de beaucoup voyager. L’écriture de scénarios m’a permis également de collaborer avec plusieurs réalisateurs de différents pays (Maroc, Philippines, Japon, Uruguay). Je pense que cela donne une ouverture d’esprit et une sensibilité aux différences culturelles, importantes pour communiquer aujourd’hui.
Un mot pour ceux qui souhaitent exercer le même métier ?
Foncez et écrivez votre propre success story !
Merci beaucoup Dominique !
La contacter
Par mail : [email protected]
Par tél : + 33 (0)6 80 63 93 74
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